Et aussi… L’article de Nicolas Caminel, sur le site municipal de Neuvic.
28/11
27/11
« Trio, bouleau, boulot »
(Retardateur maîtrisé : finalement, 10 secondes, c’est l’idéal !)
Où il est question de relectures intensives, de trouver les liens entre nos différentes scènes. Se les lire à voix haute. Affiner, ajuster, ligne après ligne, travailler sur le rythme.
Pour l’histoire commune, accepter que les deux autres interviennent sur son texte.
Et que ça l’enrichisse.
26/11
« On sort ? Il fait beau… »
Soleil sur la maison,
Jour de marché à Périgueux.
Rentrer quand même et se remettre à l’écriture. Boucler notre histoire.
« On en attend encore un dernier et après on pourra y aller. »
« A cet instant précis, Jade s’est déconnectée du monde. »
« C’est chiant de n’avoir qu’un seul pote. En fait, c’est chiant que ça puisse compter autant. »
25/11 bis
« On pousse les tables ? »
17 heures, réunion de travail à domicile avec le trio de la BDP (Sandrine, Pascale, Ludovic).
18 h 30. Des klaxons dans la rue.
Croire qu’il s’agit d’un mariage et voir soudain débouler dans notre maison tous les gens du collège (sauf les élèves !).
Bras chargés. De quoi boire, de quoi manger pour la soirée entière…
Intermèdes littéraires au menu des rires…
Jusque tard dans la nuit.
Le trio épaté. Emu.
25/11
« Pour ne pas mourir ? »
Les 6A…
Tôt ce matin, je vous ai dit :
Cette semaine de rencontres se termine… par où tout à commencé.
Parce que vous êtes devenus la 6ème Anne Sylvestre.
Elle qui chante encore dans mon enfance entière.
Vous qui avez tant de bonheurs à écouter !
Elle qui dit :
« Écrire pour ne pas mourir
Écrire sagesse ou délire
Écrire pour tenter de dire
Dire tout ce qui m’a blessée
Dire tout ce qui m’a sauvée
Écrire et me débarrasser…”
Vous qui, pendant une heure,
Comme la 6B Virginia Woolf, la 6C Romy Schneider,
et la 4C Jo Hoestlandt
M’avez « inventé quelques rêves
De ceux qui empêchent qu’on crève
Quand l’écriture un jour s’achève”
[Thomas]
Ecrire toujours… et avancer.
« Lorsqu’un premier applaudissement se fait entendre. Puis deux, puis trois. Puis cent.
Mains claquées en cadence. En cadence assez lente. Presque menaçante. »
« On sait qu’il faudrait arrêter, qu’on s’approche de trop près du « trop loin »,
mais on aimerait tellement voir jusqu’où on peut aller. »
« – Elle pourrait faire hôtesse de l’air, non ?
– Quoi ?
– La surveillante… tu trouves pas que ses gestes ça fait « conseils pour éviter qu’on s’écrase. » ?
24/11
« On peut écrire à quel âge ? »
La semaine des rencontres se poursuit…
Aujourd’hui, je croise le fer avec les 5e John Kalman Stefansson.
Et j’ai le privilège de voir en avant-première des booktraileurs très réussis…
Bientôt sur le blog – WATCH THIS SPACE !!!
[Gilles]
Ecrire encore… ne rien lâcher…
« Robin s’énerve d’avoir le sang qui s’agite, de sentir ce tremblement qui le saisit en surface.
– Si tu crois que je vais porter cette horreur ! Ça fait combien de temps qu’il traîne dans ce tiroir ? »
« Personne pour lui répondre. Sélim s’agace.
– Franchement, personne n’a vu Robin ?
Il s’agace parce qu’il sait très bien qu’il se goure d’interlocuteurs, qu’au final il demande dans le vide. »
« Fou tout ce qu’un cerveau est capable d’inventer en moins d’une seconde pour tenter de rectifier ce que les yeux ont vu, ou cru voir… »
23/11
« Quelles sont les émotions que vous préférez partager dans vos livres ? »
Toute la semaine, rencontrer des élèves…
Les voir ce matin, en première heure de cours, bien présents. Les 4e Anita Conti me font le cadeau de leur écoute et de leur curiosité attentives.
Parler des émotions qui nous traversent, dans la vie, dans les livres.
Et comment ils se construisent, ces livres, et ce que les mots disent et pourquoi.
Ce que c’est qu’une vie d’écriture, aussi. Entre contraintes et liberté.
La liberté de se choisir une vie qui n’est pas de sentiers battus.
Ecouter leur rêve pour demain, avec l’envie de garder pour eux des portes grandes ouvertes.
Terminer cette petite heure bien remplie par évoquer Anita Conti, première femme océanographe et photographe qui a laissé un héritage de plus de 45 000 photos, dont beaucoup portent sur le milieu ouvrier et marin.
Alors, les émotions partagées, ce matin, étaient de joie et de plaisir…
Demain, d’autres rencontres… jusqu’à vendredi.
[Cathy]
Et continuer notre écriture, avancer dans l’histoire, affiner la voix des personnages.
En discuter (longtemps).
« Jade prend une longue inspiration.
– Tu sais qu’à cause de toi, je peux plus manger de cacahuètes. »
« En fait, à l’heure du self, seule l’huile chaude et les odeurs de poisson s’en foutent bien des lignes blanches.
– Putain, ça t’agresse pas le nez, toi ? Si c’est encore de la choucroute qui baigne, je te préviens, je fais la grève de la faim ! »
« Le bruit de plateau que Jade fait claquer sur la table masque la fin de la phrase. Ni Robin ni Sélim ne semblent l’avoir entendue. »
22/11
« On se les lira dans l’ordre ? »
« Tarik Kalman a choisi le parti de sourire.
Il veut que ce soit la plus solide équation de ses cours de maths, la première chose dont se rappelleront les lycéens, plus tard. »
« Maïa n’a pas le temps de s’inquiéter de l’absence de son frère. Elle file à la porte d’entrée, le souffle court, le coeur en piste. Les présentations sont brèves, mais chaleureuses. »
« La respiration de Jade se bloque. Thermostat des émotions déréglé. Une envie de rire qui monte du ventre, aussitôt amortie par des idées qui déboulent en vrac. »
Qu’importe le poste de travail de chacun, aujourd’hui on écrit (beaucoup).
21/11
« On peut vous aider ? »
Résidence : deuxième partie.
Notre cadeau : 1 heure avec un auteur !
Gilles rencontre la 5e Keren Ann, Cathy la 3e Alexandra David-Neel
et Thomas la 4e Jo Hoestlandt…
1 heure d’échanges pour se retrouver.
Votre cadeau : tous vos textes écrits pendant notre absence.
Il ne reste plus qu’à les accrocher.
Collages aléatoires des incipits… occupation idéale quand on est un élève en études.
Merci !
Appel et mis en rang des personnages… sur chacune des fiches, un nom et une vie qui commence.
Fouillis de phrases pour un dictionnaire ordonné… un même mot, une multitude de styles possibles.
Et en ce soir de retour…Comme un anniversaire…
Une flambée de nuages.