La 3e B Cantor devient la classe…
« Ah le plaisir de trouver la première phrase, celle qui entraîne l’écriture de la suivante, puis celle d’après… »
Les élèves de 3e imaginent le début d’une histoire. Le tout début. Les premiers mots. Ceux qui nous donneront envie de lire la suite.
La forme est libre. Ils peuvent commencer par une question, une réplique de dialogue. Au présent. Au passé.
INCIPIT
Ce matin là, j’ai été réveillé par une explosion. Il n’y avait plus de lumière et d’énergie électrique, c’était le black-out qui commençait. Le lendemain, les magasins étaient pillés. Une semaine après, une milice était créée. Elle traquait tous les habitants de la ville pour en faire des esclaves. Comment allais-je survivre ?
[Tristan]
Je dois faire un choix ! Devant moi une rue sans fin et déserte, à ma gauche, un pont qui mène à une grotte sombre, à ma droite, un souterrain. Derrière moi… ils arrivent !
[Arthur]
Ce matin-là je me suis réveillé avec un affreux mal de tête et je me suis rendu compte que la maison était bien calme. Je me suis levé et j’ai fait un tour, j’avais toujours aussi mal à la tête. J’entrai dans la cuisine, je m’assis pour déjeuner et je vis un papier sur lequel il y avait marqué…
[Brice]
Tout à coup un chien surgit. A ce moment-là, une voiture passa vraiment très vite et écrasa l’animal.
[Amaury]
Comment je me suis retrouvée dans ce coffre de voiture ? C’est vrai quoi ! Je suis une fille qui ne prend pas de risques d’habitude : je reste cloîtrée chez moi en train de faire mes devoirs pendant qu’un adolescent normalement constitué sort en ville. Alors, pourquoi est-ce que du jour au lendemain je me suis mise à fréquenter ce genre de personnes ?
[Julie-Marie]
J’ai les mains qui tremblent, le cœur qui menace d’exploser et une terrible envie de m’enfuir en courant. Mais je ne fais rien, j’en suis incapable, paralysée par le trac. Je regarde depuis les coulisses et remarque que c’est bientôt mon tour.
Dans quelques instants, je ferai mon entrée dans le monde du théâtre. C’est là que tout se joue !
[Lili]
Après un long voyage, une bande de brigands arrivent dans une ville, l’un d’eux fait remarquer aux autres qu’elle est déserte. Le chef de la bande, avance dans cette ville où il n’y a vraiment pas un chat. Les maisons ont l’air vide, et les véhicules sont abandonnés sur la route. Les voyous se demandent s’il ne s’est pas passé quelque chose de grave à cet endroit.
[Thomas]
Comment vais-je expliquer à ma famille que mon destin n’est pas d’être le huitième détective de la famille mais d’être journaliste d’investigation ?
[Léa]
Cela fait longtemps que je roule à vélo, j’ai mal aux fesses et au dos. Mes pneus sont explosés. Mes mains sont totalement congelées. Il faut que je trouve un endroit pour me reposer, me réchauffer et manger.
[Gauthier]
La nuit fut agitée, l’excitation et l’angoisse de ce départ occupaient toutes mes pensées.
– Debout tout le monde ! Il faut se préparer à partir pour l’étranger, dit la fillette.
Nous nous dépêchâmes tous les trois de faire nos valises et partîmes à l’aéroport. Arrivés sur les lieux, nous aperçûmes beaucoup de gens qui attendaient avec leur billet.
[Myléna]
Lorsque j’ai rouvert les yeux, ils n’étaient plus là. J’étais seule, et j’étais enfermée dans une petite pièce très sombre. Je me rappelais t’avoir vu essayer de les empêcher de m’enlever, puis plus rien. Le trou noir… Pourquoi ai-je fait cela ? Jamais je n’aurais dû aller là-bas…
[Clara]
Cela fait déjà huit ans que j’habite dans cette maison, et, pourtant, je viens tout juste d’apprendre un secret extraordinaire sur cette demeure. Il n’a pas été découvert jusqu’à ce jour.
[Raphael]
En vérité je ne sais pas comment j’en suis arrivé là. J’ouvre les yeux, tout est flou. Je vois des gens penchés sur moi, ils me posent des questions mais je n’entends rien à part des bruits bizarres. J’aperçois la police et les pompiers autour de plusieurs corps et d’une voiture renversée, celle dans laquelle j’étais avant l’accident.
[Laurie]
Une nuit, un bruit me réveilla. Je décidai donc de me lever. Je sortis de mon lit, ouvris la porte de chez moi et marchai dans le chemin obscur quand, tout à coup …
[Grégoire]
Je me réveille, une fois de plus, à cause de ce cauchemar qui me hante depuis des années. Une question m’obsède : comment vais-je faire pour survivre parmi tous ces hypocrites ? C’est impossible. Il me reste une solution : déployer mes ailes.
[Lisa]
Je pensais que cette histoire était enfin terminée mais me voici à nouveau sur cette même chaise en attendant le procès. Pourtant, je suis bel et bien innocent, mais pas à leurs yeux. Ce corps inanimé, trouvé dans le hall de mon immeuble… Pourquoi m’accuse-t-on ? Pourquoi pas mes voisins ? Parce que j’ai fait l’erreur de la toucher pour savoir si elle était vivante ?
[Léa]
Je me réveille sur un lit d’hôpital, branché à des machines. Je ne me souviens plus de rien. Derrière la porte, un médecin discute avec une dame en pleurs qui me fixe. Qui est-elle ? Que m’est-il arrivé ? Mais plus important encore… Qui suis-je ?
[Pauline]
J’en ai marre. Oui, vraiment marre. Marre d’être rabaissée et humiliée par toi durant toutes ces années. Tu n’as fait que ça. Mais aujourd’hui j’ai décidé de prendre ma revanche et de reprendre confiance en moi. De redonner un sens à ma vie.
[Alysée]
Aujourd’hui, nous sommes au mois de juin. Je n’en peux plus, il faut que je lui parle. Je vais voir l’infirmière pour tout lui dire. Je me lève de ma chaise, je tremble, ma tête tourne. Je tiens la poignée de la porte et je frappe. Elle me dit d’entrer. Elle me demande ce qui ne va pas, je lui réponds en pleurant…
[Léa]
Journal de bord.
Jour 1 : Une entité a attaqué mon vaisseau et les moteurs ne fonctionnent plus. Je dérive tel un vulgaire pantin. Je ne peux plus rien faire, je suis impuissant.
[Kylian]
La petite se demandait souvent quel genre de femme elle deviendrait plus tard. Policière ou prof, sans doute. Sa mère avait un ami, Rudy, qui gagnait sa vie en lisant des romans. Ca avait l’air génial ! Mais l’enfant n’était pas sûre d’elle. Elle pensait n’avoir aucun talent.
[Emelyne]
J’étais en voyage à New-York, seule. Mon mari étant rentré à Paris, je le contactai et nous parlâmes pendant quelques minutes quand soudain je vis une silhouette de grande taille et avec de grandes mains dans mon jardin. J’alertai alors la police. C’est alors que cette ombre se tourna, me regarda et s’avança vers moi. Cette chose n’était pas humaine…
[Théo-Paul]
La vie de Kaname bascule le jour où quelques mots, à priori inoffensifs, s’affichent sur l’écran de son portable. Il a le malheur d’accepter l’invitation de son ami à jouer à un jeu douteux et mystérieux.
[Félix]
Il y avait deux genres de citoyens dans notre ville : « les bouchés et les bornés », selon l’affectueuse expression de mon père pour qualifier nos voisins. La catégorie à laquelle il appartenait avait beau être évidente, je n’avais jamais eu le courage de l’interroger à ce sujet.
[Maxime]